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IGNAME



Igname, navet mexicain, jicama (Dioscorea rotundata), igname amérindien ou "kush-kush" des Caraïbes (Dioscorea trifida),
igname asiatique ou igname blanche (Dioscorea alata), igname africain (Dioscorea cayenensis),
igname mexicain (Dioscorea Mexicana),
igname sauvage (Dioscorea villosa),
igname de Chine (Dioscorea opposita) 
Famille des Dioscoréacées



L’igname est une plante vivace grimpante dont les feuilles sont en forme de cœur et dont on consomme le tubercule à chair juteuse et orange foncée. Elle semble connue des peuples des pays tropicaux depuis les temps les plus reculés. D’ailleurs dans beaucoup de pays tropicaux, l'igname remplace avantageusement la pomme de terre. Dioscorea trifida est originaire du bassin amazonien et est considéré comme un met de luxe, compte tenu de la qualité de sa chair. Dioscorea alata, d’origine asiatique et pacifique, est sans doute l’igname la plus cultivée dans le monde.

Igname vient de l’espagnol Iname datant de 1515, dérivé lui-même du mot africain nyami ou, selon d’autres sources, du portugais inhame utilisé dans les anciennes colonies provenant lui-même du mandingue(1) niam, qui, en Amérique se transforma en yam. L’igname fut découverte par Christophe Colomb alors qu’il faisait escale à Cuba. Elle s’est implantée en Afrique car la culture de la pomme de terre ne supportait pas les conditions locales.

De nombreux rites traditionnels dans différentes cultures sont associés à l’igname. En voici les principaux : chez les habitants de l’île de Lifou(2) en Nouvelle-Calédonie, qui faisaient cohabiter animisme et polythéisme, un dieu du temps Lewen (arc-en-ciel) présidait à la culture de l’igname. Les statues anthropomorphes représentant ce dieu et d’autres ayant été détruites pour la plupart en 1859 par le supérieur de la mission catholique, le Père Jean Baptiste Fabre, qui y voyait des "idoles" ou des "diables", nous ne saurons jamais quelle apparence avait le dieu de l’igname. Un culte de l’igname, Kokoetha, était aussi en vigueur : le tubercule, enfermé dans des feuilles de bananier, était célébré lors de la récolte. Sur cette même île, dans le district du Wetr, un lieu dénommé "Hute iwaïdra" était réservé à cette cérémonie. Lorsque l'officiant levait l'igname sacrée, appelée d'après le Père Lubin Gaide "Lepuquegne", tous les participants baissaient la tête et martelaient le sol de leurs pieds. En 1859, le Père Jean Baptiste Fabre (encore lui !) interrompit la célébration en arrachant l'igname des mains du Grand Prêtre, Kazö.

Chez les Papous, des petits masques ont pour but d’honorer l’igname lors de cérémonies, pour implorer l’esprit créateur et s’assurer de bonnes récoltes.

En Papouasie Nouvelle-Guinée, dans les îles Trobriand, l'igname est cultivée pour sa forme qui est un signe de prestige, d'habilité et fait partie intégrante de la vie sociale et religieuse de ses habitants. La taille et la forme de l'igname font toute la différence et les hommes, assis sur la place, peuvent discuter pendant des heures sur la culture de ce tubercule ; chacun vise à être honoré du titre de tokwaibagula, marque suprême du parfait jardinier qui a réussi par sa connaissance et son habilité, à créer un produit de la terre exceptionnel qui le couvrira de prestige jusqu'à la prochaine récolte. Le culte de l'igname trouve son apogée lors de la récolte. Lorsque l'on déterre les ignames, on les expose immédiatement à la vue de tous pour qu'elles soient étudiées, admirées et jugées l’une après l’autre. Le nombre des "orteils" fait pousser des cris d'extase et le jardinier rend grâce aux dieux pour avoir donné à la nature cette folie de forme qui lui permettra de s’élever au sein du clan. Puisque les cultures sont souvent à l'extérieur du village, on transporte les légumes et les femmes viennent entourer cette procession. Les ignames sont de nouveau exposées pour que tous ceux qui n'ont pas participé à la récolte puissent exprimer leurs commentaires. Après de multiples palabres, elles sont engrangées dans les maisons de l'igname, construites par les hommes du village mais laissées sous la responsabilité des femmes qui doivent toujours les maintenir à pleine capacité.

Dans la culture kanake en Nouvelle-Calédonie, à Koné notamment, l’igname est symbole de valeur et est liée à des rites ancestraux. En effet, la puissance de germination de l’igname lui confère le privilège de symboliser l’homme en la continuité de l’espèce. Pour les Kanaks, l'igname correspond à l'homme, alors que le taro considéré comme une culture humide, correspond à la femme. « L'igname est le phallus qui plonge au sein de la terre, le sol ancestral ; elle est la chair des ascendants, elle est vivante de leur vie, elle vivifie l'homme, elle s'intègre à lui, lui communique la virilité et c'est sa propre substance qui réapparaît dans la liqueur séminale »(3). Ainsi l'igname, tout comme le bois, est identifiée à l'homme et elle joue un véritable rôle social puisque comme l'indique Alban Bensa(4), les ignames sont échangées entre les familles à l'occasion des mariages mais aussi des deuils puisqu'à la mort d'un individu, une igname est offerte aux endeuillés ; on leur précise que l'igname a une tête et une extrémité c'est-à-dire qu’elle meurt en son bout alors que la tête donne des germes, et ainsi la vie continue. Une véritable religiosité entoure la culture de l’igname. Elle fait ainsi l'objet d'un long rituel exigeant des Kanaks des efforts bien plus importants que ceux demandés par la seule "terre nourricière". D'ailleurs, la saison de l'igname est si importante qu'elle donne l'année kanake : celle-ci compte deux divisions, celle du soleil et celle de la pluie. Pendant la période du soleil, les Kanaks préparent une voie débroussée de l’autel jusque vers le bord de mer et n’honoreront plus leur femme pendant cinq à vingt jours, selon les ordres du Maître des cultures. Durant l'ensemencement du champ, la vertu des sacrifices propitiatoires est transportée de l'autel au champ par le truchement de la "pierre igname", c'est-à-dire un caillou qui a la forme du tubercule. Une fois l'ensemencement accompli, il importe que le Maître suprême des ignames, à savoir le totem lézard, daigne venir promener sur le sillon son influence bénéfique. Puis les Kanaks plantent des tuteurs en leur faisant suivre le chemin présumé du lézard totem ; ensuite une semence d’igname qui avait été conservée est cuite à l'autel et dans la vapeur du sacrifice, le cultivateur fait le vœu que les ignames verdissent et grandissent. Pendant tout ce temps, les rapports avec la femme sont interdits, car elle est considérée comme humide, et cette humidité pourrait faire disparaître le soleil. De même, l’homme ne doit brûler que des bois secs et durs et le feu ne doit jamais s’éteindre. Lorsque le travail du soleil est terminé, la pierre igname est enterrée à nouveau et l'activité glisse du plan sec au plan humide. Les dieux sont invoqués afin qu’ils apportent la pluie. Les cultivateurs ne mangent alors que de la nourriture considérée comme inférieure et humide : taros, bananes. Le prêtre quitte l’autel du clan et rejoint celui des taros. Il va à la conquête de la pluie en offrant des paquets magiques contenant les ingrédients favorables à l'humidité, aux ancêtres dieux. Lorsque les pluies ont arrosé les cultures, le tabou conjugal prend fin. Ce long rituel contenant de nombreux tabous entoure la culture de l’igname et il existe une véritable interférence du mythe et du réel(5).

Pour la fête de l’igname qui se déroule en général le 1er mai, chacun apporte ses tubercules à la chefferie dans un panier tressé afin de présenter au chef sa récolte de l’année. Après la cérémonie coutumière accompagnée de chants traditionnels, le grand chef ordonne au prêtre de bénir les ignames, qui seront ensuite cuisinées par les hommes. Les tubercules sont bénis pendant l’office, puis des morceaux sont offerts à la sortie de la messe. Il peut y avoir partage entre les clans et le soir la fête commence. La cérémonie des ignames est pour les habitants une façon de célébrer aussi le Saint patron de l’église, Saint Joseph(6). De manière plus traditionnelle, l’igname est sacrée, « c’est quelqu’un, comme une personne » rapporte le chef ; elle représente également la transmission des générations. Échanger les ignames entre tribus, c’est comme procéder à un mariage.



En Mélanésie, à Maré, île la plus australe des îles Loyauté, le calendrier est également déterminé par le cycle de l’igname. En juillet, la coutume détermine les parcelles de terre vierge ; en septembre, on laboure les sillons que l'on ensemence en octobre. L'igname nouvelle est présentée au grand Chef en avril selon un cérémonial coutumier particulièrement précis. Acte d'allégeance et de respect, c'est aussi le fondement et l'illustration de l'attachement à la terre.

Toujours en Mélanésie, à Kunie(7), coexistent huit tribus Kunie ou kounié, ayant chacune son champ pour la culture de l’igname. Ce tubercule est le pivot de la coutume et du calendrier kunie. L’igname signifie la communauté, le partage, la vie, l’homme et le fruit du travail. On l’échange en temps de fête, de mariage et de deuil. Toute l’île s’affaire à la plantation de ce tubercule en septembre/octobre. Puis, sa première récolte, en mars, est marquée par sa bénédiction et la plus importante fête coutumière de l’année.

Aux îles Salomon, chez les Lau de Malaita(8), une synergie terre-mer s’effectue par une relation d’équivalence entre deux récoltes, principalement ici produits marins/produits de la terre. Les Lau fondent cette convertibilité sur le mythe d’origine de l’igname : dérobée aux esprits, l’igname se transforma en poisson, or ses écailles ressemblaient aux coupures que l’on taillait dans l’igname pour la planter. Jetées, les écailles germèrent et implantèrent l’igname à Malaita.

D’après les ethnologues et les historiens, l’igname a co-évolué avec l’homme depuis le paléolithique africain, thèse étayée par les nombreuses fêtes de l’igname des royautés successives des civilisations anciennes du golfe du Bénin qui étaient concomitantes avec les rituels solaires. Des jardins rituels, aux extrémités de l'Arc afro-mélanésien, au Ghana et en Nouvelle-Calédonie, exprimaient encore au début du siècle ces correspondances des légumes et des clans de ces civilisations végé-culturelles.

Dans le calendrier des fêtes de la Côte d'Ivoire, on remarque l'importance de l'igname d'un bout à l'autre du pays. L’igname, originaire du Ghana, fut introduite en Côte d’Ivoire par le peuple Akan(9) lors de sa migration. C'est pendant la traversée de la grande forêt que le précieux légume leur fut le plus utile pour lutter contre la famine. L'igname est fêtée aujourd'hui au mois de février par les onze tribus Akan, pour célébrer la fin de l'année et le début de l'année nouvelle. Ce jour là, le Roi paré d'or, entame une procession au cours de laquelle les symboles du pouvoir royal s'exécutent à la danse du "Kinian-pli". Après une douche purificatrice, des sacrifices sont exécutés. Une partie des offrandes sera brûlée tandis que l'autre sera partagée entre les différents participants comme symbole de l'union des morts et des vivants.

En Côte d’Ivoire toujours, la fête des ignames a lieu dans quatre cantons(10) pendant les quatre derniers mois de l’année et symbolise principalement la fin d'une récolte vivrière abondante. C’est une fête de purification, de renaissance symbolisant la nouvelle année. C'est l'igname qui est célébrée parce que ce peuple était jadis grand cultivateur et consommateur de ce tubercule. La durée de la fête est toujours de trois jours et doit être célébrée de la même façon dans les quatre cantons. Le premier jour ou Echô est consacré au plat de foufou(11), le deuxième ou Ekissi est réservé au plat de foutou, et lors du troisième ou Evo, tous les plats sont accessibles à la consommation, mais ce jour-là est consacré aux libations et aux bénédictions. Ce dernier jour est l'occasion de voir, sur la place publique contiguë à la résidence du chef coutumier, le défilé des différentes familles du village, les danses traditionnelles et guerrières des différents quartiers au son du tam-tam parleur. Ensuite, le chef procédera à la libation avec du bangui(12), boisson naturelle, pour implorer les mannes des ancêtres, les rivières et afin de bénir tout le monde.

En Côte d’Ivoire encore, chez les Abidjis, a lieu une autre cérémonie : Le "Dipri venu de Gomon". Le "Dipri" est la commémoration du sacrifice de Bidyo, fils d'un paysan touché par la famine, qui, sur les conseils d'un génie, a découpé son fils en morceaux avant de l'enterrer. Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir au matin qu'un champ d'igname avait poussé à l'endroit même où il avait enterré son fils. Depuis, chaque année à la fin du mois d'avril, les Angré Kpone ou mangeurs d'âme se réunissent autour du lac pour faire des incantations magiques, en vue d'éloigner le mauvais sort du village. Les femmes se réunissent nues dans le village pour neutraliser les maléfices et accomplir le rite du Sokroyibé. Quand elles ont terminé, le village peu à peu revit, tout le monde peut sortir de sa maison. Toute la journée, le bien et le mal vont s'affronter ; au coucher du soleil, le mal est vaincu et les Abidji peuvent se purifier dans le lac voisin.

Chez les Toura et les Yacouba(13) à Biankouma (à l’ouest de la Côte d’Ivoire) la fête annuelle de l’igname, l’une des grandes fêtes populaires, reste une cérémonie symbolique. Pendant cette fête, les jeunes garçons, dont l’âge varie entre six et douze ans, sont conduits par leurs aînés dans le bois sacré ; pendant cette retraite momentanée, ceux-ci communient pour la première fois avec les masques, et consomment ce jour-là, uniquement de la nouvelle igname. Les jeunes filles de la même tranche d’âge sont de leur côté conduites par les matrones dans un refuge exclusivement réservé aux femmes matures et initiées. A Biankouma, la traditionnelle fête d’igname est un prélude aux grandes cérémonies de circoncision.

Au Nigeria, les chefs et les notables des communautés agraires ne touchent jamais une igname avant d'avoir apaisé la faim des dieux. Si un homme convoite une femme et veut demander sa main, il doit d'abord démontrer qu'il est en mesure de faire vivre une épouse et posséder au moins deux cents racines d'igname pour se placer en concurrent.

Traditionnellement, l’igname est une plante qui favorise le sommeil et ralentit la dégénérescence du corps humain. Les Amérindiennes, surtout aztèques et mayas, utilisaient cette plante tout au long de leur grossesse pour prévenir les crampes, les nausées, faciliter l’accouchement et soulager les douleurs menstruelles. L’igname sauvage était utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l’arthrite, des inflammations urinaires, de l’asthme, de névralgies, etc. Les Aztèques employaient l’igname comme analgésique local et pour le traitement des rhumatismes. Au milieu du XXème siècle, on a découvert que l’igname était riche en diosgénine, composé pouvant être transformé en cortisone, œstrogène ou progestérone, et largement utilisé pour la fabrication de la pilule contraceptive. D’ailleurs aujourd’hui, c’est l’igname sauvage ou yam qui sert de matière première à la DHEA.

En Guadeloupe, l’igname est la troisième culture en surface après la canne et la banane, et est un élément de base de l’alimentation. L’igname représente le plat traditionnel de la cuisine antillaise et le plat national du Nigeria. Au Cameroun, il accompagne différents mets dont le ndolé ou sauce d’arachide(14) ; il y est quand même un tubercule un peu cher. Au Ghana, c'est le plat de bienvenue que l'on sert aux visiteurs d'importance. Les Américains apprécient les beignets d’igname amérindiens épicés à la coriandre et au gingembre.

Dans le Loir-et-cher, des agriculteurs cultivent l’igname. Un habitant de Saint-Claude-de-Diray aurait rapporté cette plante d’Afrique du Sud après la Première Guerre mondiale et l’aurait cultivée pour sa consommation personnelle. Jusque dans les années soixante-dix, cette culture est restée à l’état embryonnaire. Son développement n’est survenu qu’à partir de 1976.

L’igname est utilisée dans l’alimentation japonaise depuis l’époque Jômon(15). L’igname râpée, le tororo, est souvent cuisinée aux îles Trobriand.

Pour la cuisiner, il faut éviter de mettre l’igname en contact avec l’air ou l’eau, et donc ne l’éplucher qu’après la cuisson. Attention, de nombreuses variétés d’igname sauvage sont toxiques.





1. Langue du groupe ethnique des Mandingues d’Afrique occidentale, comprenant le vaste ensemble des Malinké et des Bambaras.

2. Une des îles composant la province des îles Loyauté, qui se trouve à une centaine de kilomètres à l'est de l'île principale de Nouvelle-Calédonie, la grande terre. L'île est d'une superficie de 1150 km² avec une population d'environ 10 000 habitants. Lifou est une commune, et elle constitue le chef-lieu de la province des îles Loyauté. Coutumièrement, Lifou se divise en trois districts, Gaïca, Lösi, et Wetr.

3. Maurice Leenhardt, Gens de la Grande-Terre, Gallimard, 1937.

4. Alban Bensa, Nouvelle-Calédonie vers l’émancipation, Gallimard, 1998.

5. D’après Axelle Vigne, Les terres coutumières et le régime foncier en Nouvelle-Calédonie, D.E.A. sociologie du droit, Université Paris II, Panthéon Assas, juin 2000.

6. Comme le prêche le prêtre de la paroisse, fêter Saint-Joseph, c’est resserrer les liens claniques et spirituels.

7. Ou île des Pins.

8. Ile de la chaîne orientale de l’archipel des Salomon.

9. Les Akans constituent un groupe de peuples (Ashanti, Baoulé, Agni, Attié, etc.) installés au Ghana et en Côte d'Ivoire. À l'arrivée des explorateurs portugais en 1474, ces différentes populations étaient organisées en petits royaumes indépendants.

10. Morié, Tioffoh, Abbeveh et Krobon.

11. Pâte légère préparée à partir de la farine de racines rouies séchées.

12. Boisson amère et sucrée issue de la sève du palmier.

13. Faisant partie des Mandés du Nord en Côte d’Ivoire.

14. Plat de poulet en sauce à l’arachide, accompagné d’ignames.


15. Période de la préhistoire du Japon, allant du VIème siècle à 300 av. J.-C. C’est une période d’évolution du mésolithique au néolithique.

1 commentaire:

  1. Je veux partager mon témoignage sur la façon dont j'ai pu récupérer mon mari vers septembre et avec l'aide de Dr.Padman parce que mon homme m'a quitté pendant plus de 2 ans et est parti avec une autre dame et que je ne pouvais pas continuer ma vie. En raison de l'amour que j'ai pour lui le mois dernier, j'ai vu un témoignage sur Internet expliquant comment Dr.Padman aidait quelqu'un avec un sortilège d'amour. Je ne le crois donc jamais, mais je dois juste essayer de faire ce que j'ai fait et je l'ai contacté par courrier électronique: padmanlovespell@yahoo.com et il m'a dit ce que je devais faire et après 2 jours, j'ai reçu un appel de mon mari me demandant de revenir à lui, c'était comme un rêve pour moi. Je suis si heureux maintenant que nous sommes de nouveau réunis. Merci à Dr.Padman et je conseillerai à toute personne ayant besoin d'aide de le contacter par e-mail. (padmanlovespell@yahoo.com) Je l'ai cru et aujourd'hui, je suis heureux de vous faire savoir que ce lanceur de sorts a le pouvoir de ramener les amoureux. parce que je suis maintenant heureux avec mon mari. Merci pour Dr.Padman

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