Grande oseille, oseille commune, oseille sauvage, oseille des
prés, vinette, surette, aigrette (Rumex acetosa)
petite oseille, oseillette, oseille de brebis, oseille de Pâques, surelle, petite vinette, vinette sauvage, sarcille (Rumex acetosella)
oseille sauvage (Rumex arifolius)
oseille ronde (Rumex scutatus)
patience, oseille épinard (Rumex patientia)
patience crépue, oseille à feuilles crispées (Rumex crispus)
oseille sanguine (Rumex sanguineus)
oseille à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius)
famille des Polygonacées
Ventre affamé n’a pas d’oseille
petite oseille, oseillette, oseille de brebis, oseille de Pâques, surelle, petite vinette, vinette sauvage, sarcille (Rumex acetosella)
oseille sauvage (Rumex arifolius)
oseille ronde (Rumex scutatus)
patience, oseille épinard (Rumex patientia)
patience crépue, oseille à feuilles crispées (Rumex crispus)
oseille sanguine (Rumex sanguineus)
oseille à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius)
famille des Polygonacées
Ventre affamé n’a pas d’oseille
Jacques Pater, auteur français
De la sueur du diable est née une oseille que les moutons ne
broutent jamais
On l’appelle l’oseille du curé, on n’a jamais pu la
détruire.
Rolland Eugène, Flore populaire
ou Histoire naturelle des plantes
dans leurs rapports avec la
linguistique
et le folklore,
1896-1913.
Acetosa
vient de l’italien aceto (vinaigre), puis du latin acidulus, qui
signifie aigrelet. Oseille dérive du latin populaire acidula, féminin
substantivé de l’adjectif acidŭlus
(aigrelet) diminutif de acidus, puis du latin oxalis, emprunté au
grec oxus signifiant acide, aigre. Le latin rumex signifie pique
par allusion à la forme des feuilles de certaines espèces en forme de
hallebardes ou de cœur (1) dont
la partie interne ressemble à des crocs. L’oseille était appelée osile
au XIIIème siècle.
Rumex arifolius pousse à l’état sauvage dans nos
contrées et semble avoir été cultivée par les Anciens pour ses vertus
médicinales, surtout par les médecins romains et grecs de l’Antiquité. En
effet, les grands
banquets romains et la cuisine grecque de l'Antiquité étaient reconnus pour
leur lourdeur et, en même temps qu'évoluait l'art de la table, les médecins
essayaient de trouver dans la nature des remèdes palliatifs à tous les ennuis
gastriques dont se plaignaient leurs patients ; c'est ainsi qu'ils
découvrirent très tôt les propriétés médicinales de l'oseille dont le taux
excessivement élevé d'acidité pouvait combattre les troubles digestifs.
Elle était également bien implantée dans la tradition culinaire
égyptienne ; on la retrouve à l’origine d’un condiment médiéval, le jus
acide d’oseille ou verjus. L’oseille continue de nos jours à parfumer la
cuisine traditionnelle égyptienne. L’oseille sauvage et l’oseille commune
étaient des variétés de végétaux assez répandus en France dès le XIVème
siècle, on les appelait alors osille. Elle était un grand classique des "remèdes de
grand-mères".
Elle sera longtemps prisée en tisane pour ses vertus dépuratives,
antiscorbutiques et fortifiantes.
En
Gironde, la tradition populaire fait de la variété rumex patienta ou
oseille épinard réduite en poudre, un filtre d’amour redoutable.
En
décoction, l’oseille enlève les taches sur l’osier, l’argenterie et la toile.
Le sel d’oseille ou oxalate, est vendu comme produit contre les taches de
rouille.
L’oseille
est excellente comme premier soin en cas de brûlures, coupures, petites blessures,
elle a la propriété de resserrer les tissus endommagés. Une compresse (2)
d’oseille est également efficace pour les problèmes de peau comme les boutons
ou les pores dilatés. L’oseille est aussi revitalisante pour les cheveux en
infusion dans l’eau de rinçage.
En
cuisine en France, on utilise beaucoup l’oseille dans la cuisine, notamment
avec le poisson, car elle fait fondre les arêtes. Riche en vitamine C et en
fer, elle est cependant très chargée en acide oxalique. Il est préférable de
jeter la première eau de cuisson qui contient la plus grande partie des
oxalates, substance susceptible de diminuer la biodisponibilité du calcium.
1. L’aspect en fer de lance donné à l’oseille par les "oreillettes"
effilées, situées à la base des feuilles, est une des caractéristiques du genre
Rumex.
2. Pour la compresse, plonger les feuilles fraîches quelques secondes dans un peu d’eau chaude, presser pour en extraire le jus et en imbiber une compresse à passer sur les zones affectées.
2. Pour la compresse, plonger les feuilles fraîches quelques secondes dans un peu d’eau chaude, presser pour en extraire le jus et en imbiber une compresse à passer sur les zones affectées.
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